Cette deuxième séance de projections du mois d’octobre est proposée par le Pays de Haute Provence, et sera suivie d’un débat avec des intervenants du Pays de Haute Provence et de Terre de Liens, et d’une collation offerte par le Pays de Haute Provence
Cette projection s’inscrit dans la démarche REGAL, menée par le Pays de Haute Provence, qui réunit des instances de concertation sur la restauration scolaire et plus largement sur la thématique de l’alimentation.
Dans ce contexte, le Pays a choisi de s’associer au festival Alimenterre pour le choix du premier film.
Mardi 18 octobre à 19h à la médiathèque
de Saint-Etienne les Orgues
Manger c’est pas sorcier, Emmanuelle Sodji,
documentaire, 34’, Togo, 2015
Les paysans sont les premières victimes de la faim, pourtant la terre est l’une des clés de la souveraineté alimentaire. Au Togo et au Bénin, à contre-courant de l’exode rural, une nouvelle génération se bat pour proposer un autre modèle agricole. Entre savoir-faire et innovations, ils sont les gardiens d’une alimentation locale, saine et équilibrée pour tous. Un plaidoyer ensoleillé pour l’agroécologie et le consommer local.
Faim de terre,
l’enquête locale d’un bitumage global,
Karine Music et Manon Wallenberger,
documentaire, 32’, 2015, France
En France, 7 millions d’hectares de terres fertiles ont disparu depuis 50 ans, soit l’équivalent d’un stade de foot toutes les 7 minutes… En Provence, tous les trois ans, c’est la superficie de la ville de Marseille qui, sous le béton et l’étalement urbain, disparaît de nos paysages et de nos cartes. Ce phénomène est non seulement irréversible mais il s’amplifie au fil du temps. Parallèlement, de jeunes agriculteurs peinent à s’installer et la biodiversité s’appauvrit considérablement. Paysans, citoyens et scientifiques donnent donc l’alerte et posent ces questions : que restera-t-il aux générations futures ? Est-ce un problème si les terres fertiles disparaissent à ce rythme effréné ?
Entre champs et parkings, Karine Music et Manon Wallenberg ont tenté de trouver les raisons de ces évolutions… Filmé en Provence, au ras des champs, de zones industrielles et commerciales en champs de vigne, Faim de terre met en scène des chercheurs, techniciens, élus et paysans, qui détaillent et analysent les conséquences des bouleversements en cours. Une enquête qui finit par nous mener vers la présentation des alternatives proposées par ceux qui se battent pour ne pas perdre un mètre carré de terres fertiles.
Bandes annonces
Manger c’est pas sorcier : https://vimeo.com/173743165
Faim de terre : https://vimeo.com/119216266
Un mois un doc, c’est parti !
Avec les premières feuilles d’automne, la Miroiterie vous propose un nouveau rendez-vous : un mois un doc.
Des documentaires, il s’en fait beaucoup mais peu sont diffusés à la télé ou au cinéma. Ça fait longtemps que nous avions envie de vous proposer un rendez-vous régulier autour du documentaire pour vous montrer tout ceux que nous découvrons régulièrement dans des festivals ou ailleurs… Des petits bijoux, des formes rares, des insolites, des poignants, des dérangeants… une diversité de formes et de regards. La production de documentaires est riche et foisonnante! Et c’est cette diversité que nous avons envie de ballader sur notre territoire.
Un mois un doc ça va donc être une projection une fois par mois d’un documentaire, si possible en présence des réalisateur/réalisatrice. Fidèle à notre envie de parcourir notre territoire, ces projections seront itinérantes. Dans les villages, au cinéma le Bourguet ou au K’fé Quoi à Forcalquier, dans le cadre de partenariat avec d’autres acteurs locaux… Après la projection, un débat avec les réalisateur/réalisatrice est proposé, ainsi qu’un moment convivial (repas, pot) pour prolonger les discussions et les rencontres.
Nous sommes heureux de démarrer cette première projection au cinéma le Bourguet, premier partenariat avec Fabien David avec qui nous partageons un même plaisir du cinéma !
Les Héritiers, c’est le premier film d’un jeune réalisateur, Maxence Voiseux, qui a reçu le Prix du Patrimoine de l’immatériel au Cinéma du Réel 2016, et qui tourne actuellement dans de nombreux festivals à travers le monde.
Maxence Voiseux sera là pour présenter et discuter de son film.
Lundi 17 octobre à 20h30
au cinéma le Bourguet, Forcalquier
Les héritiers, Maxence Voiseux,
documentaire, 60’, France, 2016.
Hubert, Thierry, Dominique. Dans cette fratrie agricole de l’Artois, la répartition des tâches semble s’être faite de manière organique : l’aîné achète les bovins, le benjamin les engraisse et le cadet les dépèce pour les vendre aux bouchers. Les cadrages amples restituent le continuum de cette exploitation familiale qui va de la naissance du veau à sa mise à mort. Mais cette routine qui n’exclut pas d’âpres négociations se voit peu à peu altérée par une préoccupation lancinante : que feront “nos jeunes” ? Subtilement, dans le quotidien de trajets à l’école pour le fils de Dominique ou de tâches agricoles pour ses neveux adolescents, le doute s’installe. Au détour d’une phrase, une jeune fille dit préférer les moutons ou rêver de déménager dans l’Aubrac. La dissension qui guette n’a rien de personnel, c’est un phénomène générationnel, un nouveau rapport au travail : “Ils prendront peut-être le temps de prendre des vacances”, lâche l’un des pères, entre admiration et regret. La distance respectueuse dont fait preuve Maxence Voiseux rencontre celle, aimante, des futurs “héritiers” qui, devant les espoirs paternels, biaisent ou éludent. “Ça te dérangerait que je sois fermier ?” lance timidement le plus jeune à son père, spécialiste du bout de la chaîne, dans un final délicat montrant la jeunesse du côté de la vie.
Production : Zeugma Films.
Prix du Patrimoine de l’immatériel au Cinéma du Réel 2016.
bande annonce : https://vimeo.com/158007034
Projection d’un film réalisé avec des collégiens
Sur l’aile du papillon,
portrait filmé d’une génération en action
le jeudi 9 juin 2016 à 19h
au cinéma le Bourguet de Forcalquier.
Mme Soria KHENICHE, Principale du collège Henri Laugier de Forcalquier,
Les élèves de 3ème D du collège Henri Laugier de Forcalquier,
Leurs professeurs de Documentation, Lettres et Mathématiques,
La Miroiterie,
sont heureux de vous convier à la projection officielle de leur film
Sur l’aile du papillon
Portrait filmé d’une génération en action
Aboutissement d’un projet mené au sein de la classe tout au long de l’année
La projection sera précédée d’ateliers d’écriture et de mathématiques dirigés par les élèves, et sera suivie d’un moment d’échange et de partage.
Voici une petite présentation du projet que les élèves de 3°D ont mené cette année, en français, en documentation, et en mathématiques.
Au départ, il s’agissait d’un portrait liant écriture et photographie. Il s’agit d’inventer une histoire dans laquelle un personnage se trouve dans une situation exceptionnelle qui l’oblige à faire un choix. Un choix qui peut avoir une incidence sur la société, sur l’ordre des choses dans le monde. Refuser une situation. Nous avons alors interrogé le processus de création d’une fiction à partir de la réalité.
Parce que, selon la théorie de l’effet papillon, une petite action peut provoquer un grand changement, nous avons mené une réflexion en Français à ce sujet lors du premier devoir type brevet, et de sa correction.
L’apport de l’image donne une autre dimension à ces textes, qui permet aussi de travailler l’image de soi, l’estime de soi, pas si évidente à l’adolescence. Cette dimension permet d’impliquer les élèves dans le projet. Il s’agit d’un portrait filmé, immobile. Le photographe est François-Xavier Emery, de l’association La Miroiterie (qui s’occupe de la diffusion et la promotion de l’image en mouvement). En parallèle, chaque élève enregistre son texte en salle de musique, avec Marie Calmes, de la Miroiterie également.
Le résultat est un film de portraits avec, en voix off, le texte lu par l’élève.
En plus d’illustrer une possible application de l’effet papillon, l’objectif est d’interroger les liens entre réalité et fiction, si ténus dans le quotidien, liens à la fois soutenus et perturbés par l’image.
Pour donner une assise scientifique à cette réflexion, en Mathématiques, les élèves ont été amenés à résoudre des problèmes (inspirés de leurs écrits) démontrant combien de petits effets peuvent engendrer de grandes conséquences dans de nombreux domaines comme l’environnement, le social, la sécurité routière…
Mmes Brayda-Brun, Croce et Amiel, professeurs de Français, Documentation et Mathématiques de la 3°D
Venez fêter le court métrage !
Pour le Jour le plus court,
La Miroiterie et l’Atelier Périscope
vous proposent deux séances différentes de courts métrages en tout genre :
fiction, documentaires, animations, films expérimentaux…
vendredi 18 décembre à 19h30
au K’fé Quoi à Forcalquier
programme 1
(entrée prix libre, petite soupe à l’entracte et after ambiance musicale !)
samedi 19 décembre à 19h30
au Café du Cours à Reillanne
programme 2
(entrée prix libre, restaurant ouvert !)
Le jour le plus court c’est une programmation de courts métrages, proposée par le CNC (centre national du cinéma et de l’image animée), dans toute la France et 50 pays à travers le monde, pour fêter le court métrage au moment du solstice d’hiver.
Venez finir l’année en images avec des courts métrages
que l’on a trop peu l’occasion de découvrir !
Renseignements
Miroiterie : 06 38 47 58 65 / facebook
K’fé Quoi : 06 85 35 68 42 / www.lekfequoi.com / facebook
Café du cours : 04 92 76 53 84 / facebook
Le Jour le plus court : www.lejourlepluscourt.com
Projection et visites pour les Journées européennes du patrimoine
Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine des 19 et 20 septembre, dont la thématique est cette année Le patrimoine du XXIe siècle, une histoire d’avenir, l’association AAA et la Miroiterie proposent, en partenariat avec des architectes et leurs clients, des visites de lieux contemporains dans les Alpes de Haute-Provence, ainsi qu’une projection de films d’architecture à Forcalquier.
Architecture d’aujourd’hui, patrimoine de demain ?
Huit lieux contemporains ouvrent leurs portes dans les Alpes de Haute-Provence : lieux publics ou maisons individuelles, ces constructions récentes seront-elles le patrimoine de demain ? Comment conçoit-on une maison ou un bâtiment public aujourd’hui ? Comment ces constructions sont-elles pensées, imaginées, pour notre mode de vie contemporain et les besoins de leurs habitants et usagers ? Avec quelles formes quels matériaux d’aujourd’hui ? Comment peuvent-elles côtoyer, avec pourtant toute leur modernité, un patrimoine déjà bâti parfois depuis des siècles ? Comment prennent-elles places dans notre paysage ? Et comment intègrent-elles les problématiques environnementales et climatiques ?
Architectes et maîtres d’ouvrage seront présents pour vous faire visiter leurs réalisations, et vous parler des enjeux de leur création. Venez découvrir ce nouveau patrimoine !
Une projection de courts films d’architecture, à Forcalquier, dans une maison étonnante en cours de construction au pied de la citadelle, sera aussi l’occasion d’aborder toutes ces questions.
Samedi 19 septembre à 17h30
La maison Unal de Julien Donada
documentaire, série Architectures, France, 2014, 26’
La maison Unal conçue par Claude Häusermann-Costy et construite par Joël Unal entre 1972 et 2008. Monsieur et Madame Unal, rêvent comme de nombreux Français, d’habiter une maison individuelle. C’est un programme classique, la maison de famille, qui aboutit à un résultat singulier – une maison bulle construite sans aucun angle droit.
Pour tous les volumes de la maison, une seule technique de construction : le voile de béton sans coffrage, posé à la main sur une armature métallique. La maison Unal s’inscrit dans le courant architectural que l’on appelle « L’Architecture Sculpture ». Aujourd’hui, les formes libres sont devenues l’emblème d’une architecture monumentale développée par des logiciels informatiques. Etrangement le langage de la courbe, devenu presque un cliché -pour un grand musée ou un équipement sportif- est toujours absent de l’architecture à taille humaine, comme celle de la maison individuelle.
Le pavillon noir de Pierre Coulibœuf
fiction, France, 2006, 24’
Fiction parodique basée sur des actions chorégraphiques d’Angelin Preljocaj. Les sept personnages qui évoluent dans le bâtiment Pavillon Noir de Rudy Riciotti dynamitent sans vergogne les codes dela chorégraphie et du cinéma. La fiction met la réalité à l’épreuve.
Renseignements : contact@lamiroiterie.org / 06 38 47 58 65