Un mois un doc / 4 • le 20 janvier

Ô mon corps, Laurent Aït Benalla

 

Documentaire, 2012, France/Qatar, 70’

Alger, le chorégraphe Abou Lagraa, assisté de Nawal Aït Benalla-Lagraa, travaille à la formation de la première génération de danseurs contemporains en Algérie. Ce projet, conçu comme un pont culturel méditerranéen, a retenu 10 jeunes danseurs qui donnent naissance à Nya. Pendant plusieurs mois, le film suit la structuration de ce groupe de danseurs, pour la plupart autodidactes issus du hip-hop de rue, jusqu’au soir de la première mondiale au Théâtre National d’Alger.

bande annonce

vendredi 20 janvier à 19h15
au hameau du pied d’Aulun, Lurs

 

en présence du réalisateur

Laurent Aït Benalla est né en 1976. Il étudie la théorie du cinéma et la langue russe à Montpellier, avant de travailler comme opérateur de prises de vues. Il réalise plusieurs moyen-métrages documentaires. Ô mon corps! (2012) est son premier long-métrage documentaire.

 

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Tarifs

Projection 5 €
Soupe + un verre de vin 5 €.

Merci de réserver : pedialuniens@gmail.com ou 06 62 33 98 86

 

Itinéraire

Pour venir au pied d’Aulun, rien de plus simple !
• De Forcalquier : prendre la route vers La Brillanne. Juste avant d’arriver à La Brillanne, prendre à gauche la route de Lurs (D116). Dépasser la pépinière et plus loin suivre le petit panneau en bois sur la droite « Pied d’Aulun », suivre cette direction jusqu’au hameau.
 • De la Brillanne : prendre la départementale direction Forcalquier, puis tout de suite à droite direction Lurs (D116) et suivez la fin de la route comme ci-dessus. (panneaux “hameau de pied d’Aulun”)
Important : Le parking des voitures se fera le long de la route d’arrivée avant le chemin d’accès au hameau sur le bas côté droit, devant le panneau « parking »!
Covoiturage et réservations conseillés compte tenu du nombre de places limité… Merci !

 

 

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Avec le soutien de la communauté de communes Pays de Forcalquier-montagne de Lure.

Un mois un doc / 3 • des courts métrages documentaires

Pour cette troisième séance nous vous proposons
une soirée de courts métrages documentaires avec une soupe au milieu !

vendredi 9 décembre à 19h
au hameau du pied d’Aulun, Lurs

 

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Renée R lettres retrouvées

 

Au programme

 

 

La motivation, Emmanuel Gras

documentaire, 2003, France, 26’

Le portrait de Carine, jeune mère issue de la DDASS qu’Emmanuel Gras a suivi dans son combat pour élever son fils et aussi pour s’élever socialement. Un montage sensible en noir et blanc.

“J’étais un jeune étudiant en cinéma lorsque mon amie Carine est tombée enceinte. J’ai eu le désir de créer quelque chose avec ce qu’elle me confiait. Je voulais cependant être le plus discret possible et c’est la vision d’un documentaire d’Eliane De Latour sur les prisons, Si bleu, si calme, qui m’a donné l’idée d’enregistrer séparément le son (sur un magnétophone à K7) et les images (photographies argentiques). » Emmanuel Gras

 

Renée R lettres retrouvées, Lisa Reboulleau
documentaire, 2014, France, 19’
Novembre 1958, une femme perdue dans une ville qu’elle ne connaît pas. Elle entame une correspondance avec ses proches. Ce film raconte sa tragédie, celle d’une femme profonde et complexe, héroïne romantique qui meurt d’amour et femme moderne qui s’émancipe.

En présence de la réalisatrice.

 

 J’ai huit ans, de Yann Le Masson, Olga Poliakoff
documentaire, 1961, France, 9′

À partir de leurs dessins, des enfants algériens, réfugiés en Tunisie, parlent de leur expérience de la guerre. Tourné clandestinement pendant la guerre d’Algérie, le film sera interdit par la police et saisi 17 fois. Le visa de censure ne lui sera accordé qu’en 1973.

 

.Nipal, de Leo Wentinck
documentaire, 2004, France, 9′

Une histoire stylisée sur une étonnante ferme d’élevage de lapins. Cachée dans la campagne du Brabant aux Pays-Bas, existe une ferme exceptionnelle. Aucun son, aucune odeur. Dans les longs hangars, plus de 20 000 petits lapins blancs aux yeux rouges croissent et se multiplient.

 

et d’autres petites surprises !

 

Tarifs

Projections 5 €
Soupe + un verre de vin 5 €.

Merci de réserver : pedialuniens@gmail.com ou 06 62 33 98 86

 

Itinéraire

Pour venir au pied d’Aulun, rien de plus simple !
• De Forcalquier : prendre la route vers La Brillanne. Juste avant d’arriver à La Brillanne, prendre à gauche la route de Lurs (D116). Dépasser la pépinière et plus loin suivre le petit panneau en bois sur la droite « Pied d’Aulun », suivre cette direction jusqu’au hameau.
 • De la Brillanne : prendre la départementale direction Forcalquier, puis tout de suite à droite direction Lurs (D116) et suivez la fin de la route comme ci-dessus. (panneaux “hameau de pied d’Aulun”)
Important : Le parking des voitures se fera le long de la route d’arrivée avant le chemin d’accès au hameau sur le bas côté droit, devant le panneau « parking »!
Covoiturage et réservations conseillés compte tenu du nombre de places limité… Merci !

 

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 J’ai huit ans

 

 

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Avec le soutien de la communauté de communes Pays de Forcalquier-montagne de Lure.

Un mois un doc / 2

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Pour cette deuxième de Un mois, un doc, nous collaborons encore avec le cinéma le Bourguet, et nous présenterons AT(H)OME d’Elisabeth Leuvrey, jeudi 17 novembre à 21h. Nous sommes heureux d’accueillir à nouveau cette réalisatrice, qui était déjà venue présenter son film La traversée à Limans en 2014.

AT(H)OME, Elisabeth Leuvrey

documentaire, 52′, 2013, France

auteur des photographies et de l’enquête : Bruno Hadjih
production / diffusion : Les écrans du large

 

 jeudi 17 novembre, 21h

au cinéma le Bourguet, Forcalquier

La séance sera suivie d’un débat avec la réalisatrice et d’un pot !

 

Une cinéaste et un photographe, issus des deux camps du conflit et enfants héritiers de l’histoire coloniale franco-algérienne, nous ramènent en 1962 en plein Sahara algérien. Ici, en vertu d’un accord secret avec les autorités algériennes, l’armée française fait exploser en sous-sol une bombe nucléaire. L’essai Beryl sera le plus grave accident nucléaire du Sahara. De la zone désertique irradiée aux faubourgs d’Alger, le documentaire suit les retombées de cette explosion, les morts, les blessés, le déni, le secret… Le point de départ est historique mais l’histoire contée nous rattrape au présent et vient nous chercher là où nous sommes – at home – pour un face à face avec des retombées sans frontière.

Voici ce qu’en écrit Guillaume Duchêne, de la Médiathèque de Villepinte, en Seine-Saint-Denis : « Voilà un film important et magnifique sur un sujet méconnu. La réalisatrice s’appuie essentiellement sur la parole du photographe d’abord, puis des rescapés habitant les villages voisins. Il faut les appeler rescapés car nombre d’entre eux sont morts suite à ces essais nucléaires, dont la France ne sort pas grandie. Le film rend également bien compte du fait que ces sites sont irradiés pour des milliers d’années. Le plus terrible étant que des vestiges irradiés ont été ramenés par les Algériens envoyés dans ces camps et déplacés sur le territoire. Un film nécessaire à faire connaître. »

bande annonce

Un mois un doc reçoit le soutien de la communauté de communes
Pays de Forcalquier-Montagne de Lure

Régalez-vous !

Cette deuxième séance de projections du mois d’octobre est proposée par le Pays de Haute Provence, et sera suivie d’un débat avec des intervenants du Pays de Haute Provence et de Terre de Liens, et d’une collation offerte par le Pays de Haute Provence

Cette projection s’inscrit dans la démarche REGAL, menée par le Pays de Haute Provence, qui réunit des instances de concertation sur la restauration scolaire et plus largement sur la thématique de l’alimentation.

Dans ce contexte, le Pays a choisi de s’associer au festival Alimenterre pour le choix du premier film.

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Mardi 18 octobre à 19h à la médiathèque

de Saint-Etienne les Orgues

 

Manger c’est pas sorcier, Emmanuelle Sodji,

documentaire, 34’, Togo, 2015

Les paysans sont les premières victimes de la faim, pourtant la terre est l’une des clés de la souveraineté alimentaire. Au Togo et au Bénin, à contre-courant de l’exode rural, une nouvelle génération se bat pour proposer un autre modèle agricole. Entre savoir-faire et innovations, ils sont les gardiens d’une alimentation locale, saine et équilibrée pour tous. Un plaidoyer ensoleillé pour l’agroécologie et le consommer local.

 

Faim de terre,

l’enquête locale d’un bitumage global,

Karine Music et Manon Wallenberger,

documentaire, 32’, 2015, France

En France, 7 millions d’hectares de terres fertiles ont disparu depuis 50 ans, soit l’équivalent d’un stade de foot toutes les 7 minutes… En Provence, tous les trois ans, c’est la superficie de la ville de Marseille qui, sous le béton et l’étalement urbain, disparaît de nos paysages et de nos cartes. Ce phénomène est non seulement irréversible mais il s’amplifie au fil du temps. Parallèlement, de jeunes agriculteurs peinent à s’installer et la biodiversité s’appauvrit considérablement. Paysans, citoyens et scientifiques donnent donc l’alerte et posent ces questions : que restera-t-il aux générations futures ? Est-ce un problème si les terres fertiles disparaissent à ce rythme effréné ?

Entre champs et parkings, Karine Music et Manon Wallenberg ont tenté de trouver les raisons de ces évolutions… Filmé en Provence, au ras des champs, de zones industrielles et commerciales en champs de vigne, Faim de terre met en scène des chercheurs, techniciens, élus et paysans, qui détaillent et analysent les conséquences des bouleversements en cours. Une enquête qui finit par nous mener vers la présentation des alternatives proposées par ceux qui se battent pour ne pas perdre un mètre carré de terres fertiles.

 

Bandes annonces

Manger c’est pas sorcier : https://vimeo.com/173743165

Faim de terre : https://vimeo.com/119216266

Un mois un doc, c’est parti !

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Avec les premières feuilles d’automne, la Miroiterie vous propose un nouveau rendez-vous : un mois un doc.

Des documentaires, il s’en fait beaucoup mais peu sont diffusés à la télé ou au cinéma. Ça fait longtemps que nous avions envie de vous proposer un rendez-vous régulier autour du documentaire pour vous montrer tout ceux que nous découvrons régulièrement dans des festivals ou ailleurs… Des petits bijoux, des formes rares, des insolites, des poignants, des dérangeants… une diversité de formes et de regards. La production de documentaires est riche et foisonnante! Et c’est cette diversité que nous avons envie de ballader sur notre territoire.

Un mois un doc ça va donc être une projection une fois par mois d’un documentaire, si possible en présence des réalisateur/réalisatrice. Fidèle à notre envie de parcourir notre territoire, ces projections seront itinérantes. Dans les villages, au cinéma le Bourguet ou au K’fé Quoi à Forcalquier, dans le cadre de partenariat avec d’autres acteurs locaux… Après la projection, un débat avec les réalisateur/réalisatrice est proposé, ainsi qu’un moment convivial (repas, pot) pour prolonger les discussions et les rencontres.

Nous sommes heureux de démarrer cette première projection au cinéma le Bourguet, premier partenariat avec Fabien David avec qui nous partageons un même plaisir du cinéma !

Les Héritiers, c’est le premier film d’un jeune réalisateur, Maxence Voiseux, qui a reçu le Prix du Patrimoine de l’immatériel
 au Cinéma du Réel 2016, et qui tourne actuellement dans de nombreux festivals à travers le monde.

Maxence Voiseux sera là pour présenter et discuter de son film.

 Lundi 17 octobre à 20h30

au cinéma le Bourguet, Forcalquier

 

Les héritiers, Maxence Voiseux,

documentaire, 60’, France, 2016.

Hubert, Thierry, Dominique. Dans cette fratrie agricole de l’Artois, la répartition des tâches semble s’être faite de manière organique : l’aîné achète les bovins, le benjamin les engraisse et le cadet les dépèce pour les vendre aux bouchers. Les cadrages amples restituent le continuum de cette exploitation familiale qui va de la naissance du veau à sa mise à mort. Mais cette routine qui n’exclut pas d’âpres négociations se voit peu à peu altérée par une préoccupation lancinante : que feront “nos jeunes” ? Subtilement, dans le quotidien de trajets à l’école pour le fils de Dominique ou de tâches agricoles pour ses neveux adolescents, le doute s’installe. Au détour d’une phrase, une jeune fille dit préférer les moutons ou rêver de déménager dans l’Aubrac. La dissension qui guette n’a rien de personnel, c’est un phénomène générationnel, un nouveau rapport au travail : “Ils prendront peut-être le temps de prendre des vacances”, lâche l’un des pères, entre admiration et regret. La distance respectueuse dont fait preuve Maxence Voiseux rencontre celle, aimante, des futurs “héritiers” qui, devant les espoirs paternels, biaisent ou éludent. “Ça te dérangerait que je sois fermier ?” lance timidement le plus jeune à son père, spécialiste du bout de la chaîne, dans un final délicat montrant la jeunesse du côté de la vie.

Production : Zeugma Films.

Prix du Patrimoine de l’immatériel
 au Cinéma du Réel 2016.

 

bande annonce : https://vimeo.com/158007034