Sur l’aile du papillon
Et voilà le film Sur l’aile du papillon réalisé par François-Xavier Emery et Marie Calmes, avec une troisième du collège Henri Laugier, à Forcalquier

Cinéma & Création radiophonique en pays de Forcalquier
Un festival de films de fiction, documentaire, animation autour de l’architecture et de l’urbanisme dans un sens large: construction aussi bien que démolition, décor, espace de vie, mode de vie, art. 5 jours de festival, une quarantaine des films projetés, des conférences, des expositions photo, des installations vidéo et sonores.
Programmation en cours.
Documentaire, 2012, France/Qatar, 70’
Alger, le chorégraphe Abou Lagraa, assisté de Nawal Aït Benalla-Lagraa, travaille à la formation de la première génération de danseurs contemporains en Algérie. Ce projet, conçu comme un pont culturel méditerranéen, a retenu 10 jeunes danseurs qui donnent naissance à Nya. Pendant plusieurs mois, le film suit la structuration de ce groupe de danseurs, pour la plupart autodidactes issus du hip-hop de rue, jusqu’au soir de la première mondiale au Théâtre National d’Alger.
en présence du réalisateur
Laurent Aït Benalla est né en 1976. Il étudie la théorie du cinéma et la langue russe à Montpellier, avant de travailler comme opérateur de prises de vues. Il réalise plusieurs moyen-métrages documentaires. Ô mon corps! (2012) est son premier long-métrage documentaire.
Tarifs
Projection 5 €
Soupe + un verre de vin 5 €.
Merci de réserver : pedialuniens@gmail.com ou 06 62 33 98 86
Itinéraire
Pour cette troisième séance nous vous proposons
une soirée de courts métrages documentaires avec une soupe au milieu !
Au programme
La motivation, Emmanuel Gras
documentaire, 2003, France, 26’
Le portrait de Carine, jeune mère issue de la DDASS qu’Emmanuel Gras a suivi dans son combat pour élever son fils et aussi pour s’élever socialement. Un montage sensible en noir et blanc.
“J’étais un jeune étudiant en cinéma lorsque mon amie Carine est tombée enceinte. J’ai eu le désir de créer quelque chose avec ce qu’elle me confiait. Je voulais cependant être le plus discret possible et c’est la vision d’un documentaire d’Eliane De Latour sur les prisons, Si bleu, si calme, qui m’a donné l’idée d’enregistrer séparément le son (sur un magnétophone à K7) et les images (photographies argentiques). » Emmanuel Gras
Renée R lettres retrouvées, Lisa Reboulleau
documentaire, 2014, France, 19’
Novembre 1958, une femme perdue dans une ville qu’elle ne connaît pas. Elle entame une correspondance avec ses proches. Ce film raconte sa tragédie, celle d’une femme profonde et complexe, héroïne romantique qui meurt d’amour et femme moderne qui s’émancipe.
En présence de la réalisatrice.
J’ai huit ans, de Yann Le Masson, Olga Poliakoff
documentaire, 1961, France, 9′
À partir de leurs dessins, des enfants algériens, réfugiés en Tunisie, parlent de leur expérience de la guerre. Tourné clandestinement pendant la guerre d’Algérie, le film sera interdit par la police et saisi 17 fois. Le visa de censure ne lui sera accordé qu’en 1973.
.Nipal, de Leo Wentinck
documentaire, 2004, France, 9′
Une histoire stylisée sur une étonnante ferme d’élevage de lapins. Cachée dans la campagne du Brabant aux Pays-Bas, existe une ferme exceptionnelle. Aucun son, aucune odeur. Dans les longs hangars, plus de 20 000 petits lapins blancs aux yeux rouges croissent et se multiplient.
et d’autres petites surprises !
Tarifs
Projections 5 €
Soupe + un verre de vin 5 €.
Merci de réserver : pedialuniens@gmail.com ou 06 62 33 98 86
Itinéraire
AT(H)OME, Elisabeth Leuvreydocumentaire, 52′, 2013, Franceauteur des photographies et de l’enquête : Bruno Hadjih
jeudi 17 novembre, 21hau cinéma le Bourguet, ForcalquierLa séance sera suivie d’un débat avec la réalisatrice et d’un pot !
Une cinéaste et un photographe, issus des deux camps du conflit et enfants héritiers de l’histoire coloniale franco-algérienne, nous ramènent en 1962 en plein Sahara algérien. Ici, en vertu d’un accord secret avec les autorités algériennes, l’armée française fait exploser en sous-sol une bombe nucléaire. L’essai Beryl sera le plus grave accident nucléaire du Sahara. De la zone désertique irradiée aux faubourgs d’Alger, le documentaire suit les retombées de cette explosion, les morts, les blessés, le déni, le secret… Le point de départ est historique mais l’histoire contée nous rattrape au présent et vient nous chercher là où nous sommes – at home – pour un face à face avec des retombées sans frontière. Voici ce qu’en écrit Guillaume Duchêne, de la Médiathèque de Villepinte, en Seine-Saint-Denis : « Voilà un film important et magnifique sur un sujet méconnu. La réalisatrice s’appuie essentiellement sur la parole du photographe d’abord, puis des rescapés habitant les villages voisins. Il faut les appeler rescapés car nombre d’entre eux sont morts suite à ces essais nucléaires, dont la France ne sort pas grandie. Le film rend également bien compte du fait que ces sites sont irradiés pour des milliers d’années. Le plus terrible étant que des vestiges irradiés ont été ramenés par les Algériens envoyés dans ces camps et déplacés sur le territoire. Un film nécessaire à faire connaître. » |
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Un mois un doc reçoit le soutien de la communauté de communes |
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