Cabiria Chomel en résidence de création sonore et radiophonique à Numéro Zéro

Notre appel à projets pour une résidence de création sonore et radiophonique a été un franc succès : nous avons reçu 28 propositions, dont un bon nombre de grande qualité, et le choix a été difficile !

C’est finalement le projet de Cabiria Chomel qui a été sélectionné par l’équipe de Numéro Zéro.

Cabiria Chomel
En résidence du 3 au 28 février 2020

« Chercheuse de formation, diplômée d’un Master en histoire et sciences politiques à l’université de la Sorbonne, je me suis intéressée au cours de mes études et lors de mes premières expériences de terrain, à des thématiques sociales dont l’immigration et les luttes paysannes. J’ai vite compris que mon engagement se ferait via l’utilisation d’un medium permettant un type de narration sensible et complexe. En 2011 je pars vivre à Bruxelles où je fais la rencontre de l’ACSR (Atelier de Création Sonore et Radiophonique), la création radiophonique m’apparaît alors comme une évidence, permettant de concilier avantageusement ces différents pôles : engagement social, créativité et subjectivité. C’est au sein de l’Atelier que je me suis formée à la réalisation, à la prise de son et au montage. »

Vous pouvez découvrir son travail ici

 

Cabiria Chomel pendant le tournage « Des chemins de traverse ».

Cabiria résidera à la maison Picazio, au rocher d’Ongles, au cours du mois de février 2020.
Vous pourrez alors la rencontrer pour des enregistrements liés à la réalisation de son projet Derrière les collines.

« Lors de cette résidence à Forcalquier et ses alentours je souhaite partir d’une simple question « qui y a-t-il derrière les collines ? ». Question qui sera posée aux personnes rencontrées durant le temps de la résidence. Cette interrogation devient prétexte au déroulement d’une enquête laissant la place à la fiction et à l’imaginaire. Je considère les oralités et les prosodies comme vecteurs d’une narration en soi. Inspirée par la démarche du réalisateur et compositeur Dominique Petitgand, qui ouvre la voix à tout un pan de l’oralité par la sublimation de simples mots du quotidien, je désire expérimenter cette poétique d’une parole simple, incomplète, parcellaire. Comment quelques mots et une tessiture de voix habilement orchestrés deviennent poème. »